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SÉVERINE BENVENISTE

V COMME SAMEDI

V Comme Samedi

QUELLES SONT LES RAISONS QUI T'ONT POUSSÉ À DÉMARRER TON ENTREPRISE ?

L’idée et l’envie d’entreprendre ne sont pas nées du jour au lendemain, j’ajouterais même qu’elles ne m’avaient jamais effleurée jusqu’à il y a un peu plus de 5 ans.
Pendant 15 ans, j’ai enseigné en tant que Professeure des Ecoles. J’étais loin d’imaginer que j’aurai une autre activité professionnelle, tant je m’épanouissais dans celle-ci qui me comblait et nourrissait mon envie de transmettre… et encore plus loin d’envisager de me mettre à mon compte !


Mais la vie joue parfois des tours et pousse à emprunter des chemins insoupçonnés… Depuis quelques années déjà, je travaillais à mi-temps pour pouvoir accompagner mon 2ème fils, porteur de handicap, à tous ses rendez-vous médicaux et paramédicaux. À la naissance de mon 3ème enfant, j’ai éprouvé le besoin d’appuyer sur pause afin d’être plus présente auprès de mes garçons et de ne plus me sentir constamment tiraillée entre ma vie de maman - qui était, est et restera le plus beau rôle de ma vie - et ma vie d’enseignante - dans laquelle je m’investissais sans compter : j’ai donc décidé de cesser d’enseigner et d’exercer le fabuleux travail de maman à plein temps… tout en sachant que je m’inventerai une autre vie professionnelle.

 

J’ignorais alors laquelle ni quand. Tout au plus nourrissais-je l’envie d’explorer une voie créative et de me consacrer à l’écriture qui avait toujours occupé une grande place dans ma vie, mais que j’avais délaissée. 


Néanmoins, j’avais une aspiration : pouvoir concilier toutes mes vies, personnelle, familiale et professionnelle. C’est donc peu à peu qu’a germé l’idée de devenir indépendante, un statut qui me semblait être le meilleur moyen d’avancer comme je le souhaitais, de définir moi-même la direction et l’évolution de mon entreprise, d’avoir la liberté - et le luxe ! - de gérer mon emploi du temps comme je l’entendais, de l’adapter à mes contraintes familiales et de toujours rester en accord avec mes valeurs. 


Ce sont là les raisons qui m’ont poussée à me mettre à mon compte et qui, aujourd’hui encore, me confortent dans l’idée que j’ai fait le bon choix : pas un jour je ne regrette cette décision du grand saut dans l’aventure entrepreneuriale !

 

PARLE-NOUS DE TON ENTREPRISE :

J’aime à dire de ma petite entreprise V comme Samedi (@vcommesamedi) qu’elle est ma Maison de Mots.

Son activité principale est la rédaction de portraits. Destinés à mettre en mots et en lumière les êtres qui vous sont chers - votre enfant, votre famille, un parent, un ami - et ainsi de leur témoigner votre attachement, d’en garder une trace et d’en entretenir le souvenir, mes portraits écrits sont une expérience unique, un cadeau précieux, pour la vie, à offrir ou à s’offrir. À travers une démarche fondée sur l’échange, le partage et la confiance mutuelle, je vous prends par la main pour me livrer vos mots sur l’univers et la personnalité de la personne dont vous me confiez le portrait. Puis, je vous prête ma plume pour donner vie à un écrit fidèle et authentique qui, à l’instar du cliché photographique, est un instantané de vie.

V comme Samedi, c’est également une maison d’édition d’objets littéraires poétiques et délicats.

QUELLES ONT ÉTÉ LES PREMIÈRES ÉTAPES POUR FAIRE DÉCOLLER TON ACTIVITÉ ?

L’histoire de V comme Samedi est tout sauf linéaire : j’ai régulièrement fait des ajustements, eu des remises en question et pris des décisions. Je dirais que j’ai semé des graines pendant trois années et que je commence seulement à récolter les fruits.

1ère étape : me lancer… mais pas vraiment, comprendre mes points de blocages.

À l’origine, V comme Samedi était uniquement une maison d’objets et accessoires imprimés de mes motifs, confectionnés à partir de matières premières françaises par deux Esat - des établissements employant des personnes en situation de handicap - l’un à Paris, l’autre dans le Val-de-Marne. Profondément attachée à la préservation et à la valorisation du savoir-faire local, portée par les valeurs de partage et de solidarité, j’avais à cœur de fonder une entreprise et de créer un univers totalement aligné avec celles-ci. Je n’en ai jamais dévié. J’ai toujours avancé en écoutant mon cœur et mon intuition.
Mes produits plaisaient… mais je n’étais pas à l’aise avec la vente. J’exposais surtout lors d’événements pour créateurs et je ne pratiquais que la vente directe. Les coûts de production élevés me fermaient la porte des boutiques dont les marges ne me permettaient pas d’y être distribuée. Quelque chose me freinait pour ouvrir ma boutique en ligne, le seul moyen à ma disposition pour vendre à plus grande échelle et ainsi espérer vivre de mon activité. Mais je ne parvenais pas à identifier d’où provenait mon blocage. 
En revanche, l’idée de lancer mon blog a très vite germé dans mon esprit. J’y voyais le moyen idéal de parler librement de mon univers, de mes aspirations, de mes valeurs.

2ème étape : décider de m’entourer et de me faire accompagner pour clarifier ma démarche ; m’écouter.
C’est à peu près au même moment que j’ai ressenti le besoin de ne pas rester seule et de m’entourer d’autres femmes confrontées aux mêmes problématiques que moi.
J’ai ainsi adhéré au réseau Action’elles dont je suis d’ailleurs toujours membre aujourd’hui. J’y ai fait de très belles rencontres, dont celle de Frédérique, la fondatrice de www.bleu-ebene.com - avec qui je travaille encore, 5 ans plus tard - qui avait compris l’importance de l’écrit pour moi. Ensemble, nous avons redonné vie à mon blog et avec lui un second souffle à mon écriture. Une forme en particulier m’enthousiasmait davantage encore : celle de portraits d’entrepreneures, au point que je commençais à me questionner sur mon cœur de métier - la voie de l’écriture pouvait-elle le devenir ? 
J’ai alors éprouvé le besoin de me faire accompagner afin que l’on porte un regard neuf et neutre sur mon activité. Deux personnes sont tour à tour entrées dans ma vie, Anouk, la fondatrice de www.talentedgirls.fr grâce à qui j’ai définitivement compris ce que mon écriture apportait à autrui… autant qu’à moi-même, puis Roxane, la fondatrice de www.roxanepelatan.fr qui m’a invitée à mener un travail de réflexion plus approfondi sur l’écriture, dont je sentais et souhaitais qu’elle devienne mon cœur de métier, sans savoir comment m’y prendre.


Une autre personne est alors entrée en scène : mon 2ème fils Valentin qui, quelques semaines plus tôt, m’avait donné la solution sans que je n’en aie conscience. Ce sont mes échanges avec Roxane qui allaient me permettre de l’identifier. Alors que je lui relatais ma relation à l’écriture, je lui ai parlé d’un texte écrit 13 ans auparavant, un texte que Valentin venait tout juste de trouver par hasard - par hasard ? - un texte qui racontait ses premiers mois de vie. Un texte qui disait sa souffrance et la mienne. Un texte écrit rien que pour moi et que j’avais remanié au fil du temps pour en ôter ce qu’il y avait de plus dur et y ajouter ce qu’il y avait de plus doux dans ma vie. Un texte que j’avais fini par ranger dans un tiroir et que j’avais presque oublié.jusqu’à ce jour, il y a 2 ans et demi. Un texte dont la lecture a illuminé le visage et le cœur de Valentin. En relatant à Roxane cette anecdote, j’ai compris. Ce texte, c’était mon tout premier portrait d’enfant. Il y en aurait d’autres, j’en étais sûre à présent. D’autres portraits d’autres enfants.

3ème étape : prendre la décision de changer de direction, analyser et tester le marché, mon offre, ma cible.
Le concept du portrait écrit d’enfant était né. Et avec lui, ma petite entreprise allait connaître un renouveau.
Frédérique et Roxane à mes côtés, j’allais travailler, 9 mois durant, pour redéfinir V comme Samedi et remanier mon site. Une étude de marché m’a confirmé que la concurrence était faible. C’était encourageant, pour autant cela traduisait un besoin qui n’était pas encore exprimé. Ma principale difficulté allait donc être de faire connaître un concept inconnu. 
Mais auparavant, je devais tester ma démarche auprès de parents : il m’était essentiel de savoir si j’étais à même d’écrire sur des enfants que je ne connaissais pas et si mes textes allaient tenir leurs promesses d’écrits authentiques et émouvants. Les quelques mois que j’y ai consacrés ont été cruciaux : ils m’ont confortée dans mes choix et beaucoup apporté quant au process et à la connaissance de ma clientèle cible. Par ailleurs, un gros travail a également été mené avec deux avocates, l’une spécialisée dans le traitement des données sensibles et l’autre dans les droits d’auteur, afin d’apporter un cadre juridique indispensable à mon activité.


4ème étape : trouver des clients, définir ma stratégie de communication, faire connaître mon concept.
La phase suivante - et non des moindres - a débuté l’an dernier : trouver mes clients. Pour cela, il me fallait communiquer. 
Mes parents « testeurs » sont devenus mes premiers ambassadeurs. J’ai commencé à publier sur les réseaux sociaux. Je me suis rendue à des événements pour entrepreneurs. J’ai contacté des personnes « influentes » afin de leur offrir un portrait de leur enfant en échange de visibilité ou de recommandations. Plusieurs ont répondu favorablement, néanmoins leurs emplois du temps surchargés ont rendu la tâche difficile. C’est à ce moment-là que j’ai découvert « Entreprenher », la bienveillance et la force du réseau. J’y ai fait de nouvelles belles rencontres et l’une de ses membres a passé commande. C’était l’an dernier. Je suis également régulièrement invitée à des réunions de clubs d’entrepreneurs afin de parler de mon activité qui trouve toujours un bel écho.

5ème étape : être à l’écoute des besoins du marché, diversifier mon offre.
Il y a quelques mois, j’ai diversifié mon offre : j’ai collaboré avec une photographe pour proposer une offre « portrait en mots et en photos » qui est devenue « portrait de famille en mots et en photos », j’ai mis en place une formule « portrait court ». On me demande également des devis pour des portraits d’adultes.


6ème étape : affiner ma stratégie digitale.
Tout ceci m’a conduite très récemment à entamer une nouvelle réflexion quant à ma communication, notamment sur les réseaux, afin de transformer mes lecteurs en prospects puis en clients. Depuis peu, je me fais accompagner par une nouvelle personne, spécialisée dans la stratégie digitale, Aline, la fondatrice de www.thebboost. Ensemble, nous avons redéfini ma stratégie sur Instagram et décidé de remanier mon site de façon à mettre en avant mon activité de portraits écrits. Frédérique et moi venons d’achever ce travail. 

 

QUEL A ÉTÉ LE MOYEN LE PLUS EFFICACE POUR ATTIRER DES CLIENTS AU DÉBUT DE TON ACTIVITÉ ET QUELLES SONT TES ASTUCES POUR CONSTAMMENT EN ATTIRER DE NOUVEAUX ? 

Clairement, c’est lorsque je parle de vive-voix de mon concept que les gens sont intrigués puis séduits. C’est la raison pour laquelle je me rends à de nombreux événements afin de « pitcher » et faire connaître mon activité qui ne manque jamais de dérouter.

Mon site internet et mon Instagram viennent ensuite en renfort : les gens ont tout le loisir de découvrir mon écriture et la sensibilité qui s’en dégage. On dit souvent de mon écriture qu’elle est émotionnelle et j’avoue aimer cette définition. Néanmoins, rien ne vaut une réelle conversation pour embarquer les gens dans mon univers.

Récemment, j’ai eu une triple commande de portraits par une seule et même personne : deux portraits d’enfants (l’un a été rendu la semaine passée) et un portrait d’adulte. Ce qui a poussé cette personne à passer commande illustre parfaitement la nécessité pour moi de rencontrer et d’échanger : il y a exactement un an, alors que j’exposais à un marché de créateurs, deux mamans se sont arrêtées sur mon stand qui mettait en avant mes objets littéraires. Nous avons discuté et j’ai évoqué ma principale activité dont j’ai aussitôt senti combien elle touchait ces deux femmes. Il y a un mois et demi, l’une d’entre elles m’a contactée via mon site et a demandé un entretien téléphonique. Celui-ci s’est déroulé à merveille : très vite, une confiance mutuelle s’est installée et à la fin de la conversation, elle m’a confirmé son souhait de passer commande d’un portrait pour son fils qui allait fêter ses 10 ans, mais également pour l’anniversaire de son deuxième garçon à l’automne… et, grande surprise, pour celui de sa mère fin juin ! 


Les parents qui commandent mes portraits deviennent ensuite mes ambassadeurs auprès de leurs amis, touchés eux aussi par ma démarche, très attachés aux valeurs de partage et de transmission, désireux de faire des présents qui ont du sens et apportent autre chose que des cadeaux matériels.


Mon réseau m’apporte également des commandes : cela ne vient que confirmer l’importance de présenter oralement ce que je fais et souvent, c’est à la suite d’un échange qu’une commande est passée.

V COMME SAMEDI

QUELS ONT ÉTÉ TES PLUS GROS CHALLENGES AU LANCEMENT ?

Incontestablement, le plus grand défi que j’ai eu et que j’ai toujours à relever est de faire connaître mon concept et de gagner en visibilité, pour toutes les raisons que j’ai abordées auparavant. 


Une fois ma démarche évoquée, la difficulté suivante est de convaincre de passer commande, ce qui sous-entend convaincre que ce que je propose a une valeur presque inestimable et comble un besoin : celui d’immortaliser des moments précieux de l’existence, de transmettre, autrement, d’offrir quelque chose qui sorte de l’ordinaire, qui ne soit pas matériel, d’offrir une expérience unique, riche.
Il y a toute une « pédagogie » à faire autour de ce service unique que je propose.


Pour beaucoup d’activités, on met en avant la nécessité de devoir se démarquer par rapport à la concurrence, dans mon cas, la question n’est pas de me démarquer : je suis sur un marché de niche où la concurrence n’existe presque pas, en revanche, je dois tout mettre en œuvre - avec subtilité ! - pour convaincre que mon service est utile et précieux.

COMMENT AS-TU SURMONTÉ CES DÉFIS ?

En ayant su m’entourer de personnes à même de me conseiller, de m’aider à gagner en confiance et à mettre en place les bons outils (techniques de communication, site internet, etc.).

Toujours écouter son cœur.

V comme Samedi

DANS CETTE PÉRIODE TRÈS DIFFICILE ET INCERTAINE (COVID-19), COMMENT GARDES-TU LA FOI EN TES PROJETS ?

Cela peut sembler étonnant, mais j’ai vu dans cette période une formidable occasion de réinventer notre monde et d’ouvrir les cœurs et les esprits. J’étais préoccupée par mon activité de vente de produits, néanmoins, je sentais que mon activité d’écriture de portraits allait connaître un nouvel élan, pour deux raisons assez simples : j’exerce à distance et j’offre un très joli moyen de témoigner autrement son amour pour ses proches. Il me semble qu’en ces temps incertains et anxiogènes où les personnes ont besoin de se rapprocher - autrement - des autres, le fait qu’avec mes mots j’apporte une bouffée d’air frais, une bulle d’amour, une expérience émotionnelle hors du commun, fait prendre conscience à beaucoup de l’importance des liens. C’est d’ailleurs, la raison qui a poussé la maman dont je parlais plus haut à faire appel à moi : étant dans l’inconnue pour organiser la fête d’anniversaire de son fils, ignorant quel serait le contexte le jour J, elle a vu dans mon offre de portrait écrit l’occasion qu’elle attendait pour célébrer autrement un événement aussi important que les 10 ans de son garçon.

COMMENT OCCUPES-TU TES JOURNÉES EN CETTE SAISON ?

Depuis 2 mois et demi, mes journées sont totalement chamboulées : organiser l’école à la maison m’a contrainte à trouver une organisation complètement différente d’avant le confinement. L’essentiel de mon temps est consacré à mes enfants dont les temps d’apprentissage sont longs en raison, pour l’un, de ses troubles cognitifs et attentionnels, pour l’autre, de ses troubles attentionnels. Même si je parviens à certains moments à m’isoler pour des réunions virtuelles avec des membres de mes réseaux, il m’est plus que difficile de le faire le reste du temps, car mes enfants ont besoin de ma présence pour être cadrés. Mes temps d’écriture et de réflexion quant à ma communication notamment sont découpés et, de ce fait, me font perdre en concentration et en efficacité. Il en résulte par moments de la frustration de ne pas avancer comme je le souhaite. Néanmoins, je vis cette période comme une formidable occasion de passer du temps avec mes enfants.

QUELS CONSEILS DONNERAIS-TU À D'AUTRES FEMMES ENTREPRENEURS ?

Toujours écouter son cœur.
Bien se connaître.
Ne jamais s’éloigner de ses valeurs, les incarner.
Garder confiance en soi, en ses compétences.
Savoir demander de l’aide, se faire accompagner, être entourée.
Déléguer : on ne peut tout maîtriser ! S’en donner les moyens et considérer que ce que l’on considère comme des dépenses ne sont rien d’autre que des investissements.
Être patiente, même si les choses n’avancent pas au rythme espéré. Accepter que la temporalité dans l’entrepreneuriat soit très particulière, que parfois les choses surviennent rapidement, tandis qu’à d’autres moments, elles se mettront en place plus tard. 
Être à l’écoute des attentes et besoins du marché.
Travailler tout en veillant à préserver sa vie personnelle : trouver un équilibre entre toutes ses vies.
Savoir opérer des changements et rebondir.
Ne pas perdre de vue son cap, ses objectifs, mais ne pas se montrer obstinée si les voyants d’alerte sont au rouge : savoir prendre la décision d’arrêter si les résultats escomptés n’arrivent pas.

COMMENT GARDES-TU TA MOTIVATION FACE AUX MOMENTS DIFFICILES ?

D’une manière générale, je rebondis assez vite et remonte vite la pente en cas de coup dur ou de baisse de motivation.
Ma famille a toujours été mon pilier, c’est auprès des miens que je me ressource et me tourne. Je n’hésite pas non plus à faire appel à d’autres entrepreneures en qui j’ai confiance pour qu’elles m’apportent écoute, soutien et conseil. 

QUELLES SONT LES CLÉS DE LA RÉUSSITE SELON TOI ?

Les conseils que j’ai délivrés ci-dessus !

Quand un gros imprévu arrive je…
panique un peu… avant de me poser, d’analyser la situation et de trouver des solutions.


 Ma plus grosse peur en tant que femme entrepreneure est...
que ce que je propose ne plaise plus.

La chose la plus courageuse que j’ai faite... 

est d’avoir osé quitter l’Éducation Nationale.
 
À 50 ans, si je pouvais revenir à l’époque de mes 20 ans, je me dirais…

de toujours avoir confiance en moi et de me laisser guider par mon cœur, car il connaît le chemin. 

La plus grosse leçon que j’ai apprise grâce à l’entrepreneuriat est…
que l’on peut réussir si l’on s’en donne les moyens et que l’on sait bien s’entourer.

Mon dicton préféré est…

« Carpe diem ! »

x Séverine x

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