L'histoire d'une sacrée entrepreneur que rien n'arrête
"Je ne l'ai pas fait pour l'argent, je l'ai fait pour la cause.", voici quelques mots prononcés par notre invitée de la semaine dernière, Rebecca Cathline, la chère fondatrice de Ma Coiffeuse Afro et bien que nous sortons de chacun de nos événements tout autant boostées et inspirées que nos participantes, je dois dire que cet événement avait une note particulière.
Je me doutais bien, de par les différents échanges que j’ai eus avec Rebecca avant l’événement, qu’il s’agissait d’une femme adorable et généreuse, mais je ne m’attendais pas à être face à une vraie fonceuse qui ne se laisse pas déstabiliser facilement (en même temps, quand on voit le succès rapide de Ma Coiffeuse Afro et que l’on sait en plus que Rebecca a commencé avec zéro budget, ça nous a quand même mis la puce à l’oreille) !
Ma Coiffeuse Afro en quelques mots, c’est une application avec plus de 100 000 utilisateurs, une levée de fonds, des bureaux à station F, un concours BFM, plus de 70 000 followers sur Instagram, de grosses retombées presse… et tout cela en à peine deux ans ! Il nous tardait donc de lui poser un tas de questions pour savoir comment a-t-elle réussi à accomplir tout cela.
Comme toujours, j’aime vous plonger (ou vous replonger) dans ces événements, car il serait vraiment dommage de ne pas partager les pépites que chacune de nos invitées nous transmet, mais je dois avouer que pour cet événement, si vous n’étiez pas présente, vous avez loupé le discours vraiment punchy et encourageant d’une femme exceptionnelle.
Il n’a pas été facile de tout noter, car parfois, nous avions juste envie de boire ses paroles et de ne surtout pas décrocher de son histoire, mais nous tenions tout de même à vous partager des points vraiment encourageants :

Les débuts.
« Le déclic pour Ma Coiffeuse Afro, je l’ai vraiment eu quand j’ai entendu Christiane Taubira dire qu’elle faisait venir sa coiffeuse de Guyane. J’avais déjà personnellement remarqué qu’il était très difficile pour une femme aux cheveux frisés de trouver un bon coiffeur, cette remarque de Christiane a donc été la confirmation. J’ai créé une landing page, il y a eu de l’engouement et de là, je me suis dit qu’il y avait quelque chose ».
« J’y connaissais rien aux applications, j’ai fait ma présentation et je me suis mise sur Le Bon Coin pour trouver un développeur. Mon futur développeur a aimé l’idée et m’a proposé des tarifs vraiment arrangeants, un vrai plus comme je me lançais et avec le temps, mon développeur est devenu mon associé.
On a mis beaucoup de temps à sortir le projet, même trop longtemps, il faut être dans l’action donc même s’il y avait toujours quelque chose que je voulais modifier, on a sorti l’appli ».
« Il faut toujours tester. Il ne faut jamais mettre toutes ses économies. Testez avec les réseaux sociaux et vous verrez si votre concept accroche ou pas ».
« On n'a pas besoin d’avoir de l’argent pour se lancer. J’ai toujours tout négocié depuis le début ».
« Au début, c’est pas facile parce qu’on doit tout faire, mais avant de déléguer, il faut savoir comment ça fonctionne, donc je faisais tout jusqu’au moment où j’ai pu déléguer. Il est vraiment important que vous soyez entourées, je vous conseille de trouver des mentors. Quand c’est votre boîte, on a trop la tête dans le guidon, on a besoin des autres. Les stagiaires sont également d’une grande aide. Pour moi, ce ne sont pas des « stagiaires », mais des collaborateurs. Ce ne sont pas des petites mains, ce sont des personnes qui vous soutiennent, ils se donnent à fond pour votre projet ».<