Commencer l'été avec la team Jolimoi, what else?!
Ce n’est pas à vous que je vais l'apprendre, entreprendre peut-être un sacré long chemin semé d’embûches. Nous essayons de découvrir des nouvelles techniques seules, nous cherchons un petit peu partout l’information, mais nous nous retrouvons très vite submergées par le trop-plein d’informations que l’on peut trouver en ligne. Ce qui nous plaît lors des événements, et je pense parler au nom des participantes également, c’est de pouvoir échanger directement avec des femmes qui ont accompli des choses incroyables et qui parfois en une phrase, nous apportent la réponse que l’on attendait depuis tellement longtemps, d’où l’importance de constamment s’entourer et surtout, d’aller à la rencontre de femmes entrepreneurs qui sont en train de changer leur monde avec leurs idées.

Mardi dernier, c’est en compagnie des superbes fondatrices de Jolimoi que nous avons eu la chance de passer une agréable matinée. Cet événement était particulièrement spécial pour moi, car Jennifer, l’une des fondatrices, me soutient dans la belle aventure qu’est Entreprenher pratiquement depuis le début. Jennifer a probablement dû assister aux trois quarts des événements que nous avons organisés jusqu'à présent et m’a toujours témoigné de son soutien, c’est donc avec un immense plaisir que nous avons convié Isabelle et Jennifer pour nous raconter leur histoire. Du fait qu’elles aient eu toutes les deux, avant Jolimoi, leur propre entreprise, cet échange a été très riche en inspiration.

Les débuts. « Oui, l’univers de la beauté comprend de nombreux concurrents, mais la concurrence est une opportunité, c’est challengeant. S’il n’y a pas de concurrence, il y a un problème, c’est qu’il n’y a peut-être pas de marché. » « On a un peu sous-estimé l’ampleur du projet, mais c’est important d’avoir beaucoup de naïveté quand on lance sa boîte. C’est l’inconscience qui nous permet de nous lancer donc finalement, c’est pas plus mal. » « Il ne faut pas attendre d’avoir toutes les clés avant de se lancer, pour Jolimoi, les marques ont adhéré au projet avant même le lancement de la marque. Il faut tout simplement avoir la foi et quand on croit en ce que l’on fait, on transmet notre enthousiasme, ce qui donne envie aux gens de nous rejoindre dans l’aventure. » Le business model. « Pour notre business model, on a choisi de faire appel à des stylistes beauté (notez qu’Isabelle, fait également appelle à des stylistes beauté pour sa première entreprise, Dermance). Elles n’ont pas la charge du stock, nous prenons le risque de tout ça et nos stylistes peuvent gagner jusqu’à 30 % de commissions, ce qui est motivant. Notre business model est finalement assez simple : notre marge est faite sur les produits vendus, pour faire simple, nous faisons de
l’achat-revente. » « Nos stylistes ne sont pas des professionnelles de la beauté, on leur apprend tout et il y a des profils très différents. Certaines sont de vraies slasheuses, elles ont mille vies en une. Nous les formons sur le digital, mais elles nous apportent aussi beaucoup, on développe beaucoup de choses grâce à elles. Bien sûr, en faisant appel à des stylistes beauté, on n’est pas à l’abri d’un comportement qui ne serait pas adapté, mais on part du principe qu’il faut faire confiance à tout le monde et bien évidemment, on se protège via la charte des stylistes et des contrats et nous avons une community manager qui surveille tout comportement dérangeant.» « Pour envisager ce business model, il faut vraiment avoir envie de travailler avec de l’humain. Si vous n'avez pas envie de travailler avec d’autres personnes, ne le faites surtout pas. » La communication. « Le gros avantage d’avoir des stylistes beauté, c’est que notre com’ est assurée par nos ambassadrices. » « En ce qui concerne la presse, on a attendu, parce qu’il faut être sûr de son message, il faut être structuré. Il faut faire les choses en temps et en heure. La presse n’est donc pas notre priorité. Bien sûr, c’est une belle visibilité, la presse rassure, elle nous donne de la légitimité, mais n’abordez